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bénédictine waddington delmas - Page 2

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LE CENTENAIRE DE LEUR CONGREGATION : 1 - LA CREATION

    La Congrégation bénédictine de Saint Bathilde fondée en 1921 entre dans l’année du centenaire de sa création, le 30 Novembre 2021 par un rassemblement non pas de toutes les méres prieures des monastères créés à travers le monde, à cause de la crise sanitaire, mais des communautés présentes en France avec deux journées de rencontres dés lundi, une messe célébrée par Mgr Rougié, Evêque du diocése des hauts de Seine, à 12H le mardi 30 Novembre, avec la projection d’un film au théâtre le Vanves l’après-midi . Occasion de rappeler son histoire en 3 actes

    Les Bénédictines de Sainte Bathilde souvent nommées Bénédictines de Vanves sont une congrégation religieuse féminine de  droit pontifical vivant la vie monastique ouverte sur le monde avec une attention à l'unité des chrétiens dans l'élan missionnaire. Bénédictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris ont créé cettte congrégation en 1921, mais elle ne s’est s’installé que bien plus tard à Vanves dans ce prieuré Saint Bathilde  construit en 1934 par dom Bellot. Veuve protestante récemment convertie au catholicisme, Marguerite Waddington-Delmas était devenue le 11 Juillet 1918, Oblate de l’Abbaye Saint Martin de Ligugé et pris le nom de sœur Bénédicte. Cette mére de 6 enfants, venant de l’église réformé, était entrée dans l’Eglise Catholique en 1916. Elle communiquera à sa famille monastique, avec sa foi profonde, son souci d’humanité, le respect des confessions chrétiennes, le désir d’unité, l’attention au monde qui l’entoure.

    Elle a pensé ensuite à entrer dans la vie religieuse et en a parlé à Jean Martial Besse, bénédictin de Ligugé qui lui suggère une oblature régulière, c’est à dire un institut de femmes qui suivent la régle de Saint Benoît, mais sans la clôture religieuse (marquée physiquement par des barreaux, mur, grille, porte verrouillée), tout en conservant la double dimension de « consécration » (appartenance à Dieu) et de «protection ascétique» (de la vie religieuse).  Ainsi pour chaque sortie, même régulière, toute sœur doit demander et obtenir l’autorisation de sortir (pour un cours à l’institut Catholique, ou suivre un atelier, aller animer un groupe de prière, ou une activité sociale) à la mére supérieure. Il préconisait une communauté qui exerce une hospitalisation ouverte, à la manière des monastères masculin. Cette Congrégation respecte la pratique des trois vœux d’Obéissance, de Chasteté, de Pauvreté selon la règle de Saint Benoit. «Son but spécial est de mettre la force de vie contemplative au service de l’œuvre missionnaire de l’Eglise » selon la constitution des Bénédictines Missionnaires

    La rencontre de Marguerite Waddington-Delmas avec Gabrielle Richard, (sœur Marie-Scholastique) oblate de Ligugé a été capitale.  Pour avoir une connaissance de la vie religieuse bénédictine en vue de la future fondation, toutes les deux ont désirés recevoir la formation du noviciat à l’abbaye de Jouarre, où elles ont fait leur profession religieuse le 30 novembre 1921, acte par laquelle une nouvelle branche de la famille bénédictine a pris naissance, et se sont installés avenue de Ségur dans un petit hôtel particulier le 2 janvier 1922. En janvier 1924, elles ont instituée pour la première fois à Paris l’octave de priére pour l’unité des Chrétiens. Comme le 28 février 1926, Pie XI, dans son encyclique Rerum Ecclesaie demandai aux ordres contemplatifs de fonder des monastères en pays de mission, la jeune communauté a sentie qu’elle devait répondre à cet appel dès que les circonstances le permettraient et renouer ainsi avec la vieille tradition missionnaire de l’ordre bénédictin. Le 24 juin 1926, la congrégation des réguliers a autorisé le nouvel institut sous le nom d’oblates missionnaires de saint Benoît. Le cardinal Dubois signait le décret d’érection le 15 août. Plus tard la communauté s’est placée sous le patronage de sainte Bathilde selon le vœu de Don Besse et s’est installée à Vanves…

    A Suivre

  • LES BENEDICTINES DE VANVES VONT CELEBRER LE CENTENAIRE DE LA CREATION DE LEUR CONGREGATION

    La Congrégation bénédictine de Saint Bathilde fondée en 1921 qui est entrée dans l’année du centenaire de sa création, a célébrée Samedi  par une messe solennelle, sainte Bathilde, aprés une semaine de retraite animée par un dominicain. Epouse de Clovis, elle  fonda de nombreuses abbayes, entre autres celle de Chelles dans la vallée de la Marne (aujourd’hui diocèse de Meaux en Seine et Marne) où elle termina sa vie, dans la plus grande humilité, se consacrant au service de ses sœurs, des pauvres et des hôtes.  C’est en connaissance de cause que Dom Besse, féru d’histoire monastique, choisit le patronage de sainte Bathilde pour la congrégation de Vanves dont il voyait en Madame Delmas la future fondatrice. «Cette femme forte au cœur viril» qu’était Bathilde, modèle de courage avisé, de conviction religieuse autant que d’abandon à Dieu, Dom Besse la voulait comme protectrice de l’œuvre entrevue. Il avait reconnu en Madame Delmas une femme de cette trempe»

    Bénédictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris  ont créé cette congrégation en 1921, mais elle ne s’était s’installé que bien plus tard à Vanves dans ce prieuré Saint Bathilde  construit en 1934 par dom Bellot,  après avoir fondé le monastére d’Ambositra à madagascar en 1934. Un film est en train d’être réalisé par la société « les Films du Large » intitulé «La congrégation Sainte Bathilde à travers le monde » qui présentera l’histoire et les perspectives de chaque monastére et servira bien sûr de communication après du grand public et à la formation des novices. A Vanves, la congrégation célébrera ce centenaire en Novembre prochain

    Cette congrégation compte aujourd’hui 200 sœurs et 10 monastères en France, à Madagascar, au Vietnam, au Bénin et en éthiopie, dont une vingtaine à Vanves sans compter les novices en formation et des étudiantes. A l’occasion de la fête de la présentation du Seigneur, elle accueille aujourd’hui une nouvelle sœur (Sœur Bathilde) qui s’engage dans la vie monastique et la consécration au cours d’une célébration présidée par Mgr Rougié, Evêque des Hauts de Seine.

    Elle héberge l’AMTN (Amis des Monastères à Travers le Monde) qui rassemble tous les monastères de cette congrégations, finance de nombreuses congrégations et  leurs projets, notamment au brésil, au Brésil, au Rchad, au Rwanda. Elle tenait dimanche dernier son assemblée générale où elle a fait le point sur son action durant cette année 2020 particulière, sachant qu’elle a engagé un projet de création de fondation pour recevoir des dons afin de financer ses projets, qui devrait être formalisé durant l’année 2021.

    Il ne faut pas croire que ses sœurs vivent cloîtrés derrière les murs de ce prieuré. Elles sont en lien permanent grâce à tous ces moyens modernes de communications tant avec Vanves, en étant présent sur le terrain, qu’à travers le monde où elles se déplacent quelquefois. Ainsi l’AMTN a fait 105 303 € de dons à différents monastères en 2020 pour financer 9 projets dont des formations donnés par un monastère au Randwa, à un centre d’accueil ouvert par les soeurs au Cameroun, mais aussi le remplacement d’iun tracteur dans une ferme an Afrique du Sud. Mais elle est aussi sollicitée par des soeurs bénédictines pour la construction d’une hôtellerie au Pérou, l’achat d’une presse à huile de palme au Nigéria, la fondation d’un nouveau monastère au Vietnam